Qu'est-ce que l'Amicale aujourd'hui ?

Pourquoi se poser aujourd’hui une telle question alors que chacun des membres de notre Amicale sait bien pourquoi elle existe : la joie des retrouvailles après tant d’années communes dans la même entreprise ; le plaisir d’échanger autour de valeurs qui sont sinon identiques, du moins proches ; l’ambiance des AG automnales et des buffets de printemps où, quels que soient les postes que l’on aient occupés, tombent les barrières sociales ; la lecture attendue de Chapô , qui, même à distance, au même moment, fait remonter des souvenirs à la surface par ses témoignages écrits et illustrés tout en faisant référence à l’actualité de Bayard.

Oui, pourquoi donc enfoncer une porte ouverte en répétant ce que nous savons toutes et tous ?

C’est que les temps changent, dans le monde, même associatif, de la communication et de la presse.

Notre Amicale, en effet, a du s’adapter, elle aussi, à ce que l’on appelle « les technologies nouvelles ». Autrement dit, il était impératif qu’elle crée un site internet – dont beaucoup de voix internes et extérieures nous disent qu’il est remarquable – pour accompagner, dynamiser, compléter Chapô au jour le jour.

Compléter mais pas supprimer. Qu’on se rassure – mais personne, apparemment, n’est inquiet - le Chapô version numérique n’est pas fait pour tuer le Chapô papier, contrairement à ce qui se passera peut-être plus tard dans certains titres à vocation commerciale.

Le site et le magazine présentent d’ailleurs quelques différences.

Le premier, le site, permet, nous nous en sommes vite aperçu, de « ratissser » plus large dans la mesure où le consultent des gens qui n’ont pas forcément fait carrière à Bayard , mais qui connaissent et apprécient la maison à un titre ou un autre et qui, soudain, se raccrochent à ce lien numérique. (Précisons ici que nos statuts nous autorisent à accueillir ces derniers dans notre Amicale, qu’il n’est pas nécessaire d’avoir fait carrière à Bayard pour rejoindre nos rangs)

La deuxième différence, et elle est tout de même de taille, c’est que le site est gratuit alors que, dans la très grande majorité des cas, lectrices et lecteurs de Chapô acquittent une cotisation annuelle – certes faible, 10 €, mais le geste est là.

Pas question, bien sûr, de faire payer un jour l’accès au site. Mais ce lien affectif qui aujourd’hui rattache à notre Amicale des  visiteurs internautes qui n’en font pas partie, nous apprécierions évidemment qu’il devienne effectif.

Ou, dit plus crument, nous serions heureux de les accueillir en tant qu’adhérents. Chiche !