Cuperly Michel

Nous venons d'apprendre le décès de Michel CUPERLY survenu le 31 mars 2017 à l'âge de 86 ans. 

Michel faisait partie du bureau de l'Amicale depuis de nombreux années, et avec Bernard Léger pour la réalisation, il a été le secrétaire de rédaction de Chapô. 

Ses obsèques seront célébrées le vendredi 7 avril, à 10h15, en l’église Sainte-Bernadette-de-Versailles, 7 Rue Saint-Nicolas, 78000 Versailles


Une réaction de Christian Latu :

Pour avoir travaillé "en couple" avec lui sous la direction de Nöel Copin à la rédaction en chef de La Croix, lui veillant sur le long terme, moi au jour le jour je puis dire que ce furent des années denses, et très riches. Il savait où il voulait emmener le journal, et pilotait l'équipe avec doigté et respect. De plus sa plume était de grande qualité. Qualité que l'on a retrouvée dans Chapô qui lui doit tant.

Au revoir Michel, tu as bien œuvré.


Une réaction de Pierre Gallay :

J'ai toujours eu une grande amitié avec Michel Cuperly. Nous parlions ensemble des problème.en Afrique, surtout des problèmes de la mission qu'il connaissait bien. 

Michel et Yves Beccaria, deux grands piliers qui ont donné le meilleur d'eux mêmes à Bayard.

Une réaction de Yann Manac'h :

Au revoir Michel !

Je viens de perdre un ami. Et c'est toujours difficile de perdre quelqu'un que l'on apprécie. Ta chaleur humaine, ton sourire, ta gentillesse vont nous manquer.
Je n'ai pas d'autres mots à ajouter sinon que celui de tristesse.
Vendredi je ne pourrai être à Versailles mais je m'associerai à toi et à ta famille.

Au revoir Ami


Une réaction de Bernard Léger :

La disparition de Michel Cuperly me touche beaucoup. J'ai fait la connaissance de Michel grâce à Chapô Nous avons collaboré tous les deux pendant plusieurs années pour la réalisation de Chapô. Le contact avec Michel était très agréable, constructif, plaisant, il avait toujours le sourire. Je ne peux que garder un bon souvenir.

Une pensée pour sa famille.


Une réaction de Solange  Dosne-Decaux. :

Bonsoir et merci de nous apprendre que notre ami Michel a rejoint Noël.

Je l'ai beaucoup apprécié tout au long de notre collaboration pour le tour de France du Centenaire du journal.

Je pouvais compter sur lui pour animer les débats, les conférences, les réunions de lecteurs et nous avions beaucoup de points communs . Je sympathisais avec sa femme Marie-Rose qui l'a quitté presque en même temps que mon mari, Jacques.

Lui , comme moi, était rentré à Bayard , grâce à sa motivation et sa compétence et non grâce à un diplôme de grande école , comme ce fut dans les années 80 .

Un pan de la vie de La Croix tombe avec son départ vers le Seigneur.

Je serai déjà partie pour la Bourgogne le vendredi 7 avril, mais j'irai m'associer à vous à la Basilique de Vèzelay au même moment.

Mes amicales pensées.


Vous trouverez ci-dessous le texte qui est paru sur le site internet de La Croix :

Michel Cuperly est décédé vendredi 31 mars. Ancien rédacteur en chef à La Croix, ce fils d’agriculteur de la Marne appartenait à cette génération de cadres promue par la Jeunesse agricole chrétienne. Un enthousiasme qui a fait de lui un grand journaliste.

Michel CUPERLY

Jusqu’au bout, il aura été curieux du monde. Ancien rédacteur en chef à La Croix, Michel Cuperly, décédé vendredi 31 mars, a toujours porté sur le monde un regard bienveillant. Un regard d’espérance aussi.

Toujours enthousiaste, profondément gentil, ce chrétien était persuadé que le sort des hommes était entre leurs mains et que, s’ils savaient se mobiliser, demain pourrait être meilleur qu’aujourd’hui.

 

La Jeunesse agricole chrétienne comme tremplin

Il était né en juin 1930, dans la famille nombreuse d’un cultivateur de Chamfleury, aux portes de Reims, dans la Marne.

Très jeune, il milite à la Jeunesse agricole chrétienne : à coups de réunions, de stages, de cours par correspondances, de lectures de Jacques Maritain et d’Emmanuel Mounier, ce puissant et efficace mouvement d’action catholique s’emploie alors à former la conscience des fils et des filles de paysans, à les rendre fiers de leur métier, à leur donner des outils pour produire plus et améliorer leurs conditions de travail et leurs revenus. Sous son impulsion, l’agriculture française va connaître une véritable « révolution silencieuse ».

Dans ce contexte, Michel Cuperly entre à Jeunes forces rurales, le journal de la JAC. Curieux, précis, bon relecteur, excellent pédagogue, il en dirige la rédaction, composée de cinq jeunes fils de paysans comme lui, au milieu des années 1950. Pour lui, ce sera un tremplin !

 

La belle carrière de « Cup »

Bientôt, il intègre la rédaction de La Croix qui, à l’époque, publie un supplément hebdomadaire de quatre pages dédié à l’agriculture. Cependant, au sein du service économique et social de La Croix, Michel Cuperly se fait très vite apprécier en s’ouvrant à d’autres domaines. C’est ainsi qu’en 1967, il succède à la tête de ce service à Jean Boissonat qui part créer le magazine L’Expansion.

A ce poste, celui que ses collaborateurs surnomment affectueusement « Cup » ne ménage ni son temps ni sa peine pour apporter aux lecteurs de La Croix des clés de compréhension de la France des « Trois glorieuses » puis de celle de la crise qui vient bientôt. Juste récompense, il finit sa carrière à la rédaction en chef.

En octobre 1990, à l’heure de la retraite, ce père de famille de quatre enfants, marié à Marie-Rose, une ancienne de la JACF, s’engage dans l’association Alerte aux réalités internationales. Ce qui lui permet de continuer à côtoyer des décideurs soucieux de partager leurs expériences et d’aider à décrypter les réalités qui influent de plus en plus sur notre quotidien. Il était comme cela, Michel Cuperly : toujours actif, jamais blasé, le regard toujours ouvert et confiant. Sacré « Cup » !