Dans un couple, lorsque l'un des deux décède, à la douleur de la disparition s'ajoutent le tracas des démarches administratives diverses et les questions que pose l'avenir : solitude, revenus, logement...

Malgré le désarroi qui nous trouble, il est important de régler sans tarder un certain nombre de problèmes matériels. Au niveau financier notamment, se retrouver seul(e) peut générer des difficultés particulièrement angoissantes. Alors ne négligeons pas la possibilité d'obtenir une pension de réversion.

La pension de réversion est une partie des droits à retraite acquis par l'assuré(e) défunt(e), tant auprès du régime de base que des retraites complémentaires (voire supplémentaires, telle la caisse Bayard). Selon le régime sous lequel il (elle) a cotisé pour sa retraite (fonctionnaires, salariés du privé, professions libérales, etc... ), les règles d'attribution diffèrent.

Les hommes, aussi bien que les femmes, ont droit à la pension de réversion.

L'octroi de la pension de réversion n'est pas automatique. Il convient d'en faire la demande auprès des caisses de retraite auxquelles l'assuré(e) cotisait.

La situation du conjoint survivant est alors examinée en détail. Sont pris en compte notamment : l'âge, les revenus propres, le fait qu'il y ait ou non des enfants encore à charge, qu'il ait été marié ou non avec le défunt, etc. à noter que si le défunt(e) a été marié(e) plusieurs fois, la pension de réversion peut être partagée entre les ex-conjoints au prorata du nombre d'années de mariage de chacun avec le défunt(e).

Pour des informations plus détaillées, vous pouvez consulter le numéro de Notre Temps de décembre dernier qui consacre son cahier central à un article très détaillé sur les pensions de réversion.

Nicole Boyer